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À la veille du discours d’ouverture à l’Assemblée nationale, les organisations syndicales interpellent le premier ministre, François Legault. Il est temps pour lui de retrouver sa boussole, de cesser les diversions et de s’attaquer aux véritables défis qui touchent la population québécoise.

C’est avec stupeur et colère que nous avons entendu le premier ministre François Legault annoncer avec fierté la semaine dernière qu’il voulait envoyer des milliers de personnes au chômage. Un mandat qu’il a confié à sa nouvelle présidente du Conseil du trésor, France-Élaine Duranceau, qu’il a surnommée Cruella en rigolant.

À l’occasion de la Journée internationale de la démocratie et à un an des prochaines élections générales, seize organisations de la société civile, dont le SFPQ, lancent une déclaration commune pour exiger que la réforme du mode de scrutin devienne un enjeu incontournable de la campagne électorale qui se conclura le 5 octobre 2026.

L’Institut économique de Montréal, un lobby reconnu pour ses positions très à droite et favorables au privé, a proposé, sous la plume d’un de ses analystes, une solution simpliste et populiste à un problème complexe. Une malhonnêteté intellectuelle indigne d’un institut le moindrement sérieux, aussi à droite soit-il.

Les membres des accréditations de la Sépaq du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ont entériné l’entente de principe conclue avec l’employeur dans le cadre du renouvellement de leur convention collective. Lors d’un vote électronique tenu au cours des derniers jours, les membres ont accepté l’entente à plus de 75 %.