Pas de bonnes conditions de travail, pas d'employé-es, pas de services
La pénurie de main-d'œuvre a des conséquences de plus en plus graves sur la fonction publique québécoise. La dégradation perpétuelle des conditions de travail laisse entrevoir des difficultés croissantes en matière et de rétention du personnel qualifié.
Les impacts de la pénurie de main-d'œuvre dans la fonction publique sont décriés par les médias :
Les agents d’aide à l’emploi du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) tirent la sonnette d’alarme
Salles de cours fermées : le système judiciaire n'est pas épargné par la pénurie de personnel
Le manque d’effectifs dénoncé par les répartiteurs d’urgence de la Sûreté du Québec (SQ) n’est pas une lubie, selon le syndicat qui les représente
Une nouvelle cible concernant les délais à la CNESST suscite la méfiance
Le gouvernement Legault doit rapidement donner un solide coup de barre, car l’absence de condition attractive est en train de dépouiller l’État de sa capacité de s’acquitter de ses missions. Le gouvernement doit absolument conserver et améliorer l’expertise nécessaire au bon fonctionnement de nos institutions et à la livraison de services publics de haute qualité auxquels la population est en droit de recevoir.
Campagne médiatique
Dans une publicité radio et une campagne d’affichage sur le web, le SFPQ rappelle au gouvernement Legault que des solutions existent pour contrer la pénurie de main d’œuvre qui frappe durement le recrutement et menace les services publics.
Ça prend des employés.es de la fonction publique pour faire le travail. Et pour ça, ça prend plus que des beaux discours, Monsieur Legault!
