PL 3 - Un autre projet de loi propatronales et antisyndicales de la CAQ
Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des mesures propatronales et antisyndicales adoptées par ce gouvernement. Sous couvert de vouloir offrir davantage de transparence aux travailleuses et travailleurs, il contribue en réalité à alourdir la bureaucratie syndicale, à accroitre leurs dépenses et à les limiter dans leur rôle politique. Les syndicats, rappelle le SFPQ, rendent déjà leurs états financiers accessibles à leurs membres et que ces dernier participent activement à la prise de décisions, qui sont votées démocratiquement.
« En réalité, sous prétexte d’aider les travailleuses et travailleurs, le gouvernement veut alourdir la structure syndicale, augmenter les dépenses des organisations et limiter leur rôle politique. Pendant ce temps, les employeurs, les multinationales et le gouvernement lui-même échappent à ces exigences. Il nous apparait donc incongru que le gouvernement impose autant d’exigences aux syndicats, tout en épargnant les employeurs, les grandes entreprises… et lui-même. Bien sûr, personne ne s’oppose à la transparence, mais l’ingérence répétée de ce gouvernement dans les affaires syndicales doit cesser », indique Christian Daigle président général du SFPQ.