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Texte de Danie Blais
Service des communications

Il faut remonter au début des années 2000 pour voir apparaître la première fois un gain semblable. La vice-présidente du SFPQ responsable du dossier des 44/48, Maryse Rousseau, raconte : « À l’époque, nous avions obtenu de l’employeur que les employés dits “faux occasionnels”, qui sont des employés non permanents occupant depuis de nombreuses années des emplois dans la fonction publique sans jamais bénéficier du statut de permanents, puissent passer des concours leur étant réservés pour qu’ils puissent espérer devenir, eux aussi, des employés réguliers de la fonction publique. Souvenons-nous des qualificatifs affectueusement donnés aux faux occasionnels de l’époque : on leur demandait s’ils étaient des “55/60”, “des 12 dans 15” ou encore “des 30/36”. » Le SFPQ a donc fait depuis, inlassablement, la même demande à l’employeur lors des négociations subséquentes : que l’État réduise le nombre d’employés dits « faux occasionnels ».

La volonté politique n'y est pas.

« Évidemment, d’ajouter madame Rousseau, la demande syndicale initiale dans ce dossier n’est pas de refaire, négociation après négociation, une opération quelconque de nomination d’employés occasionnels. Non! » En effet, le Syndicat a demandé à l’employeur qu’un continuum de dotation dans la fonction publique soit mis en place. Ainsi, un employé occasionnel de la fonction publique obtiendrait, de façon automatique et après un laps de temps donné, sa nomination d’employé temporaire, pour ensuite devenir un employé permanent. « Malheureusement, la volonté politique n’y est pas, de commenter la vice-présidente. » Celle-ci constate qu’il est aberrant que ce soit le Syndicat qui, chaque fois, doit mener la bataille pour des nominations d’occasionnels, alors que les sous-ministres des ministères et organismes ont les pleins pouvoirs pour agir en ce domaine.

À tout le moins, l’Opération 44/48 qui se déroule en ce moment va bien : les comités ad hoc de chacun des ministères et organismes ayant terminé leur travail d’analyse et de recommandation, c’est maintenant au tour du Comité coordonnateur de prendre la relève pour analyser les cas pour lesquels il n’y a pas eu entente du côté des comités ad hoc. Le mandat du Comité coordonnateur devrait se terminer à la fin du mois de janvier 2017.

Au tour d’ARQ
On ne peut non plus passer sous silence que, lors de la dernière négociation à l’Agence du revenu du Québec, un gain syndical semblable a été obtenu : une Opération 44/48 aura donc lieu. Quelques variantes existent au niveau des critères d’admissibilité et des dates au niveau des étapes du processus, mais le principe est le même. Pour plus d’informations, consultez la FAQ du SFPQ.

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2020-06-03

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