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Texte de Mélanie Déziel
Vice-présidente responsable du dossier des ouvriers

Tout le monde est heureux que les progrès de la technologie facilitent notre vie personnelle et professionnelle. Qui voudrait retourner au temps des dactylos et du liquide correcteur, des imprimantes manuelles, des carbones et de la recherche d’information à travers des piles de livres et documents?

Certes, le développement du Web et de la technologie dans son ensemble a simplifié le travail quotidien et a permis l’amélioration de la productivité et de l’efficacité, mais il donne aussi l’occasion à l’employeur de contrôler, et d’épier, le travail de chaque employé. À ce sujet, l’employeur fait périodiquement des séances d’information pour mettre en garde ses employés. Mais certains pensent toujours pouvoir déjouer le système, à tort. Dans les faits, chaque année, l’employeur sanctionne ainsi plusieurs employés, allant jusqu’à les congédier, pour avoir, entre autres, consulté des dossiers informatiques sans autorisation, accompli certains gestes devant une caméra de surveillance, navigué sur le Web ou utilisé le téléphone pour des raisons personnelles, et ce, pendant les heures de travail.

Dernièrement, avec l’arrivée des assistants de navigation (GPS) dans sa flotte de véhicules, un nouveau chapitre de contrôle s’est ouvert pour l’employeur. Bien que la disponibilité de ce système de géolocalisation par satellite procure une certaine sécurité et une assistance aux employés pendant leur travail, ceux-ci devraient tous savoir qu’il permet aussi à l’employeur de suivre chacun de leurs faits et gestes. Grâce aux données enregistrées par le « GPS », le patron peut ainsi savoir l’endroit précis où se trouve le véhicule, la vitesse à laquelle il roule, son temps d’arrêt et obtenir tous les paramètres de télémétrie de celui-ci. Dans les derniers mois, après que l’employeur eut vérifié les données des assistants de navigation, certains employés ont subi des représailles ou ont été congédiés.

Il devient très difficile pour le Syndicat de faire rejeter les données numériques d’un « GPS » que l’employeur dépose lorsque survient un litige ou un arbitrage.

Une statistique indique qu’un citoyen normal se fait « filmer » ou « prendre en photo » une vingtaine de fois par jour. En tant qu’employé de l’État, en plus des mesures de contrôle supplémentaires de l’employeur, c’est aussi toute l’attention des citoyennes et citoyens croisés au quotidien qui sont sur eux. Avec la publicité négative dont font objet les syndicats, par certains médias et parfois par l’employeur, les membres du SFPQ doivent être « plus blancs que blanc », pour reprendre la populaire expression. Et il est inutile de penser pouvoir déjouer ou contourner les systèmes informatiques; personne n’est au-dessus des lois. Le SFPQ invite plutôt ses membres à toujours respecter le code de la sécurité routière et les consignes de sécurité, tout en suivant les directives de confidentialité que l’employeur émet.

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2020-06-03

Je sais tout - Hausse du salaire minimum

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