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Les membres des unités Ouvriers et Fonctionnaires du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) ont refusé les offres du gouvernement dans le cadre du renouvellement de leurs conventions collectives. Lors d'assemblées virtuelles distinctes, tenues cette semaine, les personnes déléguées ont rejeté les dernières offres du gouvernement Legault entraînant un retour à la table de négociation. En tant que plus grand syndicat représentant des travailleurs de la fonction publique, le SFPQ réclame pour ses membres des conditions de travail compétitives. Selon les études indépendantes annuelles réalisées par l'ISQ, la rémunération globale des travailleuses et travailleurs de la fonction publique, incluant tous avantages sociaux, accuse un retard important par rapport aux salariés occupant des emplois comparables dans d'autres secteurs de l'économie.

« Plus question pour nos ouvriers de se contenter d'être les bons derniers du secteur public lorsqu'il est question de rémunération : ce n'est pas équitable! Les ouvriers de la fonction publique québécoise accusent un retard salarial de 44 % par rapport aux autres employés du secteur public. Le personnel des municipalités, du fédéral et des universités touche un salaire plus élevé pour le même travail. Pour combler ce fossé, il faudra une volonté réelle du gouvernement de reconnaître que son personnel ouvrier mérite d'être mieux valorisé et respecté pour le travail accompli », affirme Maryse Rousseau, responsable des négociations et vice-présidente du SFPQ.

Les membres du conseil de négociation Fonctionnaires, qui ont également rejeté l'offre patronale, rappellent qu'ils sont aussi importants et nécessaires au maintien des services publics que le personnel des autres secteurs d'activité du gouvernement. « Tous les problèmes d'attraction d'une main-d'œuvre qualifiée ne se sont pas envolés au cours des dernières semaines. Que l'on parle par exemple du secteur de l'informatique, primordial en ces temps de travail à distance, de l'inspection en environnement, en alimentation dans les résidences pour personnes aînées, les problèmes d'embauche sont toujours présents et touchent plusieurs secteurs d'activité de la fonction publique. Le gouvernement Legault fait fausse route, s'il va de l'avant avec son intention de limiter les augmentations de salaire pour nos membres », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.

Les conséquences dramatiques du retard salarial des préposées et des préposés aux bénéficiaires devraient faire prendre conscience au gouvernement de l'importance de maintenir des salaires compétitifs pour ses employés, estime le SFPQ.

« Nous partageons l'objectif d'en arriver à une entente dans les prochaines semaines. Pour que cela soit possible, le gouvernement Legault devra déposer des offres raisonnables reflétant l'importance qu'il accorde au travail de ses employés. Jusqu'ici, le premier ministre a complètement ignoré le travail de nos membres ce qui accentue leur insatisfaction », insiste monsieur Daigle.

Deux autres accréditations importantes du SFPQ poursuivent leurs négociations. Il s'agit du personnel de l'Agence du revenu du Québec (ARQ) représenté par le SFPQ ainsi que le personnel de la Sépaq.

Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec, dont quelque 30 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 26 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 10 000 autres membres proviennent du secteur parapublic. 

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2020-06-03

Je sais tout - Hausse du salaire minimum

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